Afin de vous accompagner dans la gestion de vos enjeux liés à la gestion de vos ressources humaines en contexte de pandémie de COVID-19, notre groupe de droit du travail et de l’emploi assure un suivi quotidien des plus récents développements. Le présent bulletin aborde les sujets de la réforme du programme de l’expérience québécois (PEQ), les 2 projets pilotes récemment annoncés en matière d’immigration ainsi que l’épuisement des sommes du volet entreprises du PACME.
UNE RÉFORME DU PROGRAMME DE L’EXPÉRIENCE QUÉBÉCOISE
Le 28 mai dernier, le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Simon Jolin-Barrette, a annoncé une importante réforme du Programme de l’expérience québécoise (ci-après le «PEQ»).
Le PEQ est un programme d’immigration qui permet aux étudiants étrangers et aux travailleurs temporaires qui vivent, étudient ou travaillent déjà dans la province d’obtenir un Certificat de sélection du Québec dans le but d’obtenir une résidence permanente. Les changements annoncés sont essentiellement les suivants:
Une plus grande expérience de travail sera exigée. Les travailleuses et travailleurs étrangers temporaires devront désormais cumuler une expérience de travail de trois (3) ans, à temps plein, au cours des quatre (4) années précédant leur demande de sélection permanente. Quant aux étudiantes et aux étudiantes étrangers diplômés au Québec, ceux-ci devront cumuler une expérience de travail d’un ou de deux (2) ans à temps plein. Auparavant, les travailleurs étrangers pouvaient postuler au PEQ après une seule année d’expérience et aucune expérience de travail n’était requise pour les étudiants étrangers diplômés au Québec.
En conférence de presse, M. Jolin-Barrette a souligné que l’entrée en vigueur de ces changements se fera «au courant de l’été», la Gazette officielle prévoyant l’entrée en vigueur «à l’adoption du règlement», et qu’il y aura une période transitoire.